31 janvier 2010

Mignonne non ?


Désolée de ne pouvoir vous montrer des petites merveilles pointant le bout d'un pétale. Mon jardin reste désespérément vide. Pas une hellébore, pas une jonquille, même mes crocus boudent. Mais en cherchant bien, j'ai trouvé ceci  :  une hebe  "red edge", qui faute de fleurir à cette époque, a un autre avantage, la jolie couleur prise par ses feuilles en hiver.
Ce petit arbuste qui fera adulte, environ 80 cm par 80cm, forme naturellement un coussin qui fleurira bleu pâle en juillet / août. Il faut dire que je connais bien cette véronique arbustive pour l'avoir expérimentée dans tous les jardins où je suis passée et bien d'autres avec elles. Je les adore.


28 janvier 2010

Elle tape sur des bambous

J'avais remarqué que les pavés menant à la terrasse étaient soulevés et même renversés, sans trop m'en inquiéter. Le jour où je me suis penchée sur le problème, j'ai découvert des intrus qui se faufilaient non seulement sous les pavés mais, tel un réseau ferroviaire, partaient dans tous les sens. Après avoir éventré à la pioche (mais si !) au moins 150 m2 de pelouse, j'ai découvert le coupable : un affreux jojo de bambou !!  Une touffe, enchevêtrée dans un laurier-tin et un escallonia, était à elle seule coupable des dégâts. Je ne vous parlerai même pas du nombre de petites cannes érigées le long des rhizomes. Elle a fini pulvérisée, la touffe !! Ce qui ne m'a pas empêchée d'en replanter deux autres mais cespiteux  (non traçants) cette fois. Faisant confiance à l'étiquette, je n'ai pas installé de barrière anti-rhizomes. Il s'agit du bambou fargesia murielae "Jumbo". N'ayant aucune expérience avec cette variété, si un visiteur peut m'en dire plus, je suis preneuse de renseignements.





Deux photos pour illustrer mes propos : sur la première, les pavés soulevés (pas très visibles) et sur la deuxième, le délinquant (bien visible). Ne pleurez pas sur le massacre de l'escallonia au premier plan, il se porte très bien et a  fleuri... en novembre.

27 janvier 2010

Parlons du pittosporum tobira

Grand arbuste originaire d'Australie et Nouvelle Zélande. On peut en voir quatre dans le jardin. Ils ont un beau feuillage persistant. Ils sont fleuris tout le mois de juin et une partie de juillet, des fleurs blanches virant au crème puis au jaune, très odorantes. Ces arbustes supportent bien la taille. Ils peuvent devenir des petits arbres avec l'âge.
Au pied de l'un d'entre-eux, on trouve des jeunes azalées, des astilbes, des bruyères, et des fougères... enfin si tout ce petit monde daigne se montrer au printemps. Pour l'instant, vous voyez les feuilles de chêne que je ne ramasse pas durant l'hiver. Elles protègent du froid et servent de garde-manger aux oiseaux.



Chaque jardin a son coin zen, un petit (ou grand) parterre de terre acide à l'ambiance japonaise, mais ici ce n'est pas le cas. Tous les massifs sont composés d'un mélange de plantes australes, chinoises, japonaises, méditerranéennes mais aussi de quelques classiques de nos campagnes. Ceci explique la scène pittosporum / azalées moins habituelle que celle d'un érable / azalées. Toutes ces plantes sont bien acclimatées dans la région, même si nous avons eu des températures de -6° cet hiver, ce qui est rare.

 

Le même sous la neige ....

24 janvier 2010

Qu'ils sont laids !

Pour illustrer mes propos d'hier, je vous présente ce joli séchoir à linge. A croire qu'ils poussent comme du chiendent dans le quartier. Le lundi, tradition oblige, ils se chargent de chaussettes, de slips kangourou, de torchons, de bavoirs de bébé, de draps et de serviettes. Certains restent désespérément vide en rouillant et penchant de plus en plus. Ils attendent une lessive qui ne viendra pas. Qu'ils sont laids !




Pour en revenir au mien, il coupait le terrain dans sa largeur et impossible de savoir pourquoi ce magnifique frêne avait été exclu du jardin. Depuis l'été dernier, ce séchoir a disparu et croyez-moi les poteaux furent plus difficiles à déraciner qu'un arbre ! Si vous en avez un, par pitié, cachez-le.

23 janvier 2010

Visite du petit jardin des horreurs

Outre le fait que ce jardin était entièrement plat, rectangulaire tel un terrain de foot, envahi par la végétation et coupé en deux par un méchant fil à linge rouillé, je n'ai jamais été découragée par l'ampleur du travail. Quand on aime, on ne compte pas... ses abattis !!
Difficile d'imaginer que cette végétation ne poussait plus à la verticale mais en rampant, exception faite des gros sujets.
Si à l'aide de quelques photos, il est impossible de restituer l'ambiance "forêt vierge" de ce jardin, j'espère que votre imagination fera le reste...

En route pour la visite !




20 janvier 2010

Parlons du laurier-tin (viburnum tinus)

Voici un arbuste précieux réunissant de nombreux avantages : une longue floraison d'octobre à avril, un feuillage persistant, des petites baies bleues et qui ne craint ni les embruns, ni la taille.
En Bretagne le laurier-tin, vendu pour un arbuste de haie, peut prendre des allures de géant. Donc, méfiance quant à son emplacement, car dans mon jardin, on peut en voir trois qui atteignent allègrement les quatre mètres de haut, pour presque autant de large.






Vous remarquerez aussi sur ces 2 photos, les proportions prises par le céanothe planté devant le laurier-tin...
Mais ces photos datent d'avant les travaux d'aménagement du jardin. Aujourd'hui, tous ces arbustes ont été très sévèrement taillés et les massifs entièrement redessinés.

Le détail d'une fleur :


19 janvier 2010

Billet de mauvaise humeur (ou présentation de mon mari)

En visitant quelques blogs, j'ai constaté que les jardins s'entretenaient le plus souvent à quatre mains. Ici, rien de tel ; et c'est préférable, vu que mon mari a tendance à se transformer en Attila ! Là où il passe, tout trépasse ! En fait il n'est ni jardinier, ni bricoleur. Les seuls espaces verts qui l'inspirent sont les terrains de golf... et son activité favorite au jardin est la chaise longue.
Conclusion donnée par l'intéressé lui même :

"je ne sais rien faire, mais ça je le fais bien !"

Vous l'aurez compris, la jardinière-bricoleuse, c'est moi !

17 janvier 2010

Camélia Sasanqua (suite et fin)...

Espèce originaire du Japon - Floraison automnale d'octobre à décembre mais si elle est interrompue par le froid, elle repart plus tard, comme le jasmin d'hiver.
Ces arbustes sont moins compacts que les autres camélias : plus légers, plus naturels... mais la floraison est moins spectaculaire, les fleurs étant plus petites.
On remarque surtout des étamines bien apparentes et parfois un parfum agréable. Evidemment il ne faut pas prendre en exemple les miens qui ont beaucoup souffert ! Mais je ne désespère pas d'en faire de beaux sujets avec des soins et du temps...

Voici les photos des deux autres "yuletide" du jardin :





Suivez ce lien : http://www.lovcam.org/ pour une visite intéressante. Ce site est une petite merveille pour les amoureux des camélias ! Faites-y votre choix parmi une bonne centaine...

15 janvier 2010

Vous les reconnaissez ?...

Réponse à la question posée dans mon dernier message :

Au fond de droite à gauche :
- des chênes centenaires ;
- un pittosporum tobira ;
- un camelia sasanqua "yuletide" ;
- un photinia x fraseri "red robin" ;
- et au premier plan un palmier "chamaerops excelsa".

Une photo du camelia sasanqua "yuletide" avant l'épisode neigeux :



Cet arbuste revient de loin ainsi que les deux autres de même variété trouvés dans le jardin. Ils étaient couchés sous des ronces, lierres et chèvrefeuilles complètement invisibles. Je les ai attachés, tirés vers l'avant histoire de leur faire reprendre le droit chemin (vous pouvez voir les ficelles) mais, pas rancuniers pour deux sous, ils nous ont offert tous les trois une belle floraison (détail ci-dessous) uniquement interrompue par la neige.



Elle reprendra avec les beaux jours car les boutons sont intacts, sauf si Dame Météo nous inflige des températures encore plus basses ; dans ce cas ils risquent de ne jamais s'ouvrir.




Photo prise avant la taille sévère des ronces où le camélia est invisible. Depuis le portique a été démonté ; il était trop vermoulu.

12 janvier 2010

La saison du blanc...


Une autre vue du jardin ; je vous laisse deviner quelles plantes y sont cachées !

10 janvier 2010

La cabane au fond du jardin



Une première photo pour faire la connaissance du jardin... enfin surtout pour voir la cabane à outils, car pour la végétation, il faudra attendre des jours meilleurs !...