22 décembre 2011

JOYEUSES FÊTES ....

Très perturbée par l'affreux Joachim qui a laissé bien des blessures dans mon jardin, je ne suis pas autant présente que je le voudrais.

Cette année toute la famille se réunit dans notre maison durant les vacances et vous vous doutez que je serai  trop prise pour publier le billet que j'avais pourtant en partie préparé. Je veille à ne pas écrire trop de bêtises aussi il me faut tout relire et vérifier et je ne pourrai l'envoyer avant les fêtes.

Nous nous retrouverons en janvier désormais. Je vous souhaite de très bonnes fêtes de fin d'année. Profitez-en bien  !!

Un dernier petit coup d'oeil sur ma porte d'entrée avant de nous quitter. Couleur ardoise comme il se doit en Bretagne, vous y apercevrez ma couronne ..... On ne rit pas !!   Je sais, je n'ai aucun talent  ...






Et le sapin dedans-dehors, c'est l'avantage des grandes baies vitrées. Tout à l'ancienne car les habitués de la maison ne veulent surtout pas que je le modifie. D'année en année, il reste toujours le même, complètement démodé mais il nous rappelle les absents avec qui nous avons partagé tant de bonheur    :





Dès que j'ai une minute, je passe sur vos blogs; c'est ma petite pause tranquille  !!
A bientôt

12 décembre 2011

J'ai de beaux restes ...

... dans mon jardin  !!   Nous ne parlerons pas de mon physique mais des quelques fleurs encore présentes dans les massifs, ceci pour faire écho au billet de Zeph.

Les roses semblent être celles qui font le plus de la résistance sur tous les blogs. Les miennes n'y échappent pas même si Tabarly et The Fairy qui étaient encore si belles il y a quelques jours, ne sont plus présentables.

Les voici  :


Rosier Sahara

Rosier Bonapart

Rosier Rush

Rosier E. Tabarly

Rosier The Fairy


Deux Véroniques arbustives donnent encore quelques fleurs    :

Véronique Linda et Mrs Winder  :





























Le plus surprenant reste la remontée abondante du Berbéris de Darwin   :






L'Arbutus Unedo, l'Hellébore niger, le Jasmin jaune d'hiver, le Laurier-tin, les Camélias sasanqua dont le 3ème Yuletide que vous n'aviez pas encore vu, le Mahonia Charity, sont tout simplement de saison. Les voici   :










Les trois variétés d'Abélia ont encore quelques fleurettes   :


Abélia E. Goucher

Abélia Grandiflora

Abélia Kaléidoscope


S'il ne reste qu'une seule fleur sur la Clématite Ville de Lyon, la Passiflore en est encore remplie    :





Dans les tons de gris, le Senecio Greyi a encore des fleurs par-ci par-là tandis que les Liserons de Turquie (3 pieds) croulent sous les nouveaux boutons   ....






Il m'a fallu cette balade en photos au jardin pour m'apercevoir que mon Fatsia Japonica fleurissait. Je le pensais trop jeune et surtout avec le manque d'eau il ne respirait pas la santé. Depuis qu'il est arrosé, il s'est requinqué, la preuve   :




Comme chez vous, le Fuchsia Riccartonii a encore quelques maigres fleurettes  :




Le Corète du Japon est plutôt bien fleuri en cette saison   :




La Menthe Australienne aussi, elle en a beaucoup mais elles sont très difficiles à prendre en photo  :




Des timides qui se cachent   ....  Corydalis flexuosa, Heuchère Pinot Gris et Violette. J'ai aperçu également quelques Pervenches mais dans la pente glissante, aussi ai-je évité d'y aller.






Nous terminerons par des boutons, promesses de jolies fleurs, Pieris Variegata, Skimmia Rubella, Skimmia Magic Marlot, Sarcococca Ruscifolia et le petit dernier, un Camélia à feuilles de houx, le Holly Bright  :









Je ne compterai pas les plantes encore en fleur dans mon jardin car vous pouvez le voir, il y en a  énormément d'autant plus que j'en ai laissé plusieurs au passage et pour cause, je n'avais plus de batterie. Ce ne serait pas jouer le jeu car je sais que le climat n'est pas le même partout en cette saison. Ont gagné, celles et ceux qui ont eu les gelées les plus basses. Elles finiront bien par arriver ici aussi mais en attendant, c'est une sacrée tempête qui s'annonce  ....

A bientôt

08 décembre 2011

Plantations de la haie plein Sud ....

Avant de continuer le descriptif de la haie au Sud, je tiens à expliquer pourquoi cette partie est droite contrairement au reste du jardin qui est dessiné en forme de vague. C'est justement pour trancher car la maison étant moderne, il ne faut pas abuser d'un tracé qui ne serait pas en accord avec son style. De plus, entre la terrasse et la clôture, il reste assez peu de gazon aussi ce n'est pas nécessaire de le diminuer encore. Deux bonnes raisons pour former une haie rectiligne mais pas monotone pour autant.

Désolée pour les photos tristounettes mais entre deux averses et rafales de vent, c'est tout ce que je suis arrivée à prendre.

Ici, nous sommes à l'angle du parking, vous apercevez un Oranger du Mexique Sundance, une Azalée du Japon Lily Marleen, un Pittosporum Tobira et un Abélia Edward Goucher, une de mes associations préférées  :




Ici, nous sommes à l'opposé, côté massif de terre de bruyère, évidemment en cette saison, la haie n'est pas au top d'autant plus que tous les arbustes plantés ici n'ont que 2 ans pour les plus vieux. Seuls un Camélia Yuletide et un  Rosier Hansa n'ont pas été arrachés en 2009  :




C'était plus agréable au printemps à n'en pas douter  :





Comme à chaque fois, je vous mets le plan et les plantations, les ovales verts sans numéro sont les graminées   :




1   Lonicera Pileata
2   Céanothe Italian Sky
3   Rosier rugosa Hansa
4   Camélia sasanqua Hiryû
5   Spirée de Van Houtte  (2fois)
6   Genêt Burkwoodii
7   Photinia Red Robin 
8   Hortensia Leuchtfeuer
9   Abélia E. Goucher  (3 fois)
10 Cotinus Royal Purple
11 Oranger Sundance  (3 fois)
12 Pittosporum Tobira
13 Genêt Porlock
14 Fremontodendron
15 Céanothe Repens
16 Lilas inconnu
17 Camélia Yuletide
18 Rosier Rugosa Carmen
19 Rhododendron Azzuro
20 Azalée Sweet Briar
21 Rhododendron Anna-Rose Whitney
22 Azalée Lily Marleen

J'ai remis le 19, 20 et 21 sur le plan afin de mieux voir où nous en étions restés. Je passerai sur le descriptif des plantes que nous avons déjà rencontrées dans les précédents billets.


Ici, nous avons réunis le Fremontodendron et le Cotinus Royal Purple qui prend de jolies couleurs en automne.  Le premier est originaire de Californie et d'Arizona. C'est un arbuste de grande taille 4-5 m, persistant de croissance rapide venant en tout sol parfaitement drainé en plein soleil.
Le second, est lui aussi un grand arbuste de la même taille que le précédent mais au feuillage caduc. Il pousse vite également mais contrairement au Fremontodendron qui n'aime pas la taille, le Cotinus a besoin d'une bonne coupe pour s'étoffer, son feuillage n'en sera que plus beau. Il faut savoir que dans ce cas ce sera au détriment des inflorescences. Avec lui, difficile d'avoir tous ses atouts en même temps. Attention également à l'oïdium qui peut se développer sur son feuillage.





Le Camélia sasanqua Hiryû ou Kanjirô, vous le trouverez sous ces deux noms est un ravissant arbuste très florifère, grandes fleurs couleur cerise et croissance relativement rapide et d'une hauteur d'environ 2 m. C'est un jeunot, ne pas s'attarder sur la photo. L'année prochaine, j'espère qu'il sera beaucoup plus présentable. Comme tous les sasanqua, il aime le soleil et demande une terre moins acide que les japonica.




Le Céanothe Italian Sky ou Skies, est  un arbuste persistant atteignant 2mx3m, plus large que haut, d'un beau bleu profond aimant le soleil et un sol frais. Evitez de planter des haies entière de Céanothes car leur durée de vie est relativement courte (15-20 ans). Notez qu'il en va de même avec le Fremontodendron dont j'ai déjà programmé le remplacement pour .... dans 8 ans sans doute ...




Ce Céanothe est une variété rampante d'où son nom de Repens. Feuillage persistant, fleurs bleues en mai, d'environ 0,80 x 1,50 à planter au soleil.




Le Genêt Burkwoodii (cytisus) d'environ 1,50x1,50 est un arbuste au port arrondi, tiges fines aux bouquets de fleurs rose foncé à rouge cramoisi bordées d'un peu de jaune. Planter au soleil dans un sol pauvre mais frais, il supporte -20°.




Autre Genêt (genista ou cytisus selon les étiquettes), c'est le Genêt Porlock. C'est un bel arbuste persistant (ou semi-persistant) de 2m de haut, au port buissonnant, aux fleurs pendantes très précoces. Il pousse vite, depuis le printemps dernier, il a grandi de plus d'un mètre. Au soleil, sol pauvre, plutôt sec mais léger. Le voici en fleurs en mars   :   




Le Lonicera pileata ou Chevrefeuille à cupule est un couvre-sol persistant originaire de Chine, d'un joli vert clair mais dont l'attrait reste surtout des baies violettes particulièrement décoratives. Il pousse au soleil comme en sous-bois et supporte -20°.





Le Rosier Rugosa Hansa, je vous l'ai beaucoup montré et pour cause, j'en ai trois tous tellement florifères et odorants que je ne m'en lasse pas. Mais je vais vous en montrer un autre, le Rosier Rugosa Carmen. Même caractéristique que le précédent mais à fleurs rouges simples  :

Rosier Hansa, fleurs et fruits et fleur de Carmen   :







L'Azalée Lily Marleen est un arbuste d'environ 0,80 m de haut aux grandes fleurs doubles couleur cerise, floraison en avril-mai.




Rien qu'une photo d'un des Camélias Yuletide de la haie, je vous en ai assez parlé  ...




Je passerai sur le lilas planté dans cette haie car il n'a jamais fleuri. Il était déjà dans le jardin quand nous sommes arrivés mais il a été déplacé. Depuis, il fait du feuillage et encore du feuillage mais presque 3 ans après, j'ignore toujours sa couleur. Je terminerai avec un nouveau venu d'octobre, l'hortensia Leutchfeuer donné pour ne pas dépasser 1 m, nous verrons car en Bretagne même les nains deviennent des géants, du moins les années pluvieuses  ... Photo empruntée car il n'a plus de fleurs. 
Entre chaque Oranger Sundance et Abélia E.Goucher, je plante légèrement en dessous, un arbuste plus petit. Soit une Azalée, soit un hortensia de petite taille afin d'alterner les floraisons de printemps et celles d'été puisque cette association, je vous l'ai déjà dit, revient 6 fois autour du jardin.





Sur les plans et photos, les massifs peuvent sembler être plantés au ras de la pelouse mais il n'en est rien. La partie Sud et Ouest  ainsi que le tour du parking sont surélevés de façon irrégulière allant de 0,80 cm à 0,30 cm pour les parties les plus basses. Ceci afin d'éviter que les plantations ne soient toutes plantées au même niveau et pour donner du relief à un terrain plat et monotone.

Si vous décidez de vous en inspirer, il ne faudra en aucun cas y planter des vivaces hautes du type asters, marguerites ou autres ... chrysanthèmes sous peine de faire ressembler votre talus à une tombe. Ce n'est pas non plus une rocaille, donc pas de pierres, pas de cailloux et dans le choix des plantations, oubliez également les habituelles plantes de rocaille. Une rocaille ne devant être installée que dans une pente naturelle.

A ce sujet, évitez de garnir votre jardin de cailloux rouges de l'Esterel si vous habitez en Normandie et de pierre blanche de Caen si vous êtes sur la côte de Granit Rose. J'en passe et des meilleures puisque j'ai vu un jour un superbe menhir trôner au milieu d'une pelouse landaise.
Utilisez de la pierre de votre région, elle sera la plus naturelle donc celle qui se mariera le mieux avec votre environnement. Si vous n'en trouvez pas, utilisez les cailloux blancs du genre japonnais cela aura le mérite de donner un style asiatique très en vogue en ce moment sans marquer une région précise. Attention  !!  Les disposer avec harmonie n'est pas si simple. Cela parait enfantin mais ne vous y fiez pas ...

Dans un autre jardin très plat lui aussi, j'avais fait l'inverse en surélevant les massifs bordant la terrasse. Le résultat est le même à condition de laisser mourir en douceur le talus vers la pelouse. Par contre ne faites jamais les deux ensembles sinon votre pelouse paraîtra étriquée, coincée entre deux talus. L'effet d'optique serait complètement raté  !!

Afin de recouvrir la terre du talus, j'ai terminé les plantations par des graminées. Des hautes et étroites, des rubanées, des légères, des raides,  bleues,  rouges, vertes, panachées, peu importe car elles se mélangent parfaitement avec tout, que ce soit en terre de bruyère ou avec des tropicales. Je me demande pourquoi je suis restée si longtemps réfractaire à leur usage. Je n'arrive plus à  m'en passer.

J'en reparlerai lorsque je ferai un nouveau billet sur les graminées.


A bientôt