25 janvier 2012

Plantations du Massif Ouest (2ème partie)

... Il y a déjà un bon moment que nous avons quitté cette partie du jardin pour nous éloigner vers la haie Sud, puis le parking et enfin le massif Est. Nous reprenons la visite là où nous l'avions arrêtée, c'est à dire au pied de l'Osmanthus Tricolor et de son voisin le Pittosporum Tom Thumb.

Nous sommes ici,  à droite, photo prise ce matin dans la grisaille  :





Vous apercevez le Pittosporum Tom Thumb en haut à droite, toute la partie précédente a déjà été décrite, donc nous repartons de cet endroit pour nous diriger vers l'arche  :






Plan du massif Ouest  (2)   :




Descriptif des plantations  :


1   -  Cotonester Horizontalis
2   -  Prunus Amanogawa
3   -  Camélia Yuletide
4   -  Thuya Danica
5   -  Rosier Hansa
6   -  Lespedeza thunbergii
7   -  Photinia Red Robin
8   -  Genêt Burkwoodi
9   -  Cognassier du Japon
10 -  Rosier Michelangelo
11 -  Abelia Kaleidoscope  (2)
12 -  Céanothe Concha
13 -  Spirée de Vanhoutte
14 -  Millepertuis Hidcote
15 -  Abelia Grandiflora
16 -  Chevrefeuille Tatarica Hack's Red
17 -  Elaeagnus Ebbingei  (3)
18 -  Berberis Rosy Glow
19 -  Magnolia Stellata
20 -  Rosier Barbra Streisand
21 -  Rosier Mme Alfred Carrière
22 -  Clématite Harlow Carr
23 -  Oranger du Mexique Sundance
24 -  Rosier Criterion


Je ne parlerai pas des vivaces dans le détail, j'y reviendrai un jour. Il y a à cet endroit, des Heuchères, des Lys des cafres, des Nérines, des Eucomis, de nombreuses graminées, des Verveines de Buenos Aires et j'en oublie certainement.

En arrière plan nous avons un Laurier-tin et un Pittosporum Tobira, association rencontrée plusieurs fois, puis vient un Cotonéaster horizontalis qui était déjà planté quand nous sommes arrivés. Il y en avait même, je crois m'en souvenir, environ une dizaine. Celui-ci est un rescapé car à  cause de la pente très marquée du talus, je n'ai pas réussi à l'arracher. Ces Cotoneasters qui semblent pourtant  rampants et  modestes, ont de redoutables racines. Arbustes, très en vogue dans les années 70, ils sont devenus mon cauchemar. Trop vus partout, je frôlais l'over-dose, son seul véritable intérêt étant ses petites boules rouges   :






Devant lui, est planté le deuxième Prunus Serrulata Amanogawa, nous avons vu le premier dans le massif Est  :




Puis, à son pied, est planté un petit Thuya Danica, en forme de boule de 0,80x1m environ, de croissance lente. Il résiste à -30°, cette fois ne venez pas vous plaindre que je ne montre que des plantes tropicales  ...
         



Sur l'arrière nous retrouvons le troisième Camélia Yuletide, encore en fleurs en ce moment, tout comme les  autres. Cette année ils ont été particulièrement bien garnis   :




Vous apercevez un des rosiers Hansa dénudé en cette saison sur la photo du dessus, le voici aux beaux jours et avec un des nombreux fruits décoratifs en automne     :






Son voisin est un Photinia, nous les retrouvons tous deux associés, trois fois au jardin. Cette photo date du printemps 2010, le frêne était encore présent. C'est  la seule que je possède où vous pouvez voir les deux Photonias plantés à l'Ouest et le rosier Hansa lors d'une floraison simultanée    :




Voici quelques photos du même endroit, prises au printemps dernier  :



























Et d'autres prises ce matin   :





Toute cette partie en avancée n'est plantée que depuis le printemps 2010 pour les plus anciennes  et de l'automne 2011 pour les plus récentes :




D'un côté du Photinia, nous trouvons un Lespedeza Thunbergii ou Desmodium. Bien qu'il soit planté pour être vu des deux côté de ce massif, cet affreux jojo n'en faisant qu'à sa tête et recherchant le soleil, se tourne vers l'arrière du talus. Photo laissant vraiment à désirer mais je n'en retrouve pas d'autres plus présentables. Pourtant cet arbuste est ravissant, regardez ce qu'il donne sur cette photo empruntée afin de vous donner l'envie d'en planter un chez vous. Et en plus, celui-ci se plait dans des régions frisquettes aussi n'hésitez pas   : 






Et de l'autre côté du Photinia, se trouvent un Millepertuis et un Abélia Grandiflora    :





























Le Genêt Burkwoodii, nous l'avons déjà rencontré autour du parking, au pied d'un rosier Hansa, tout comme ici   :







Près de lui est planté un Rosier Michelangelo   :






Et sur l'arrière nous trouvons un Cognassier du Japon, acheté pour être rouge mais finalement il est rose (légèrement rouge), encore une étiquette erronée. Comme il se porte bien, vous avez pu le constater puisque vous l'avez déjà vu en fleurs, sur le blog, le premier janvier et cela dure encore, je n'irai donc pas m'en plaindre   :

Une autre photo du 1er janvier  :




Et une photo prise aujourd'hui   :




Le Céanothe Concha est un arbuste au feuillage fin et aux fleurs d'un bleu soutenu. Il a pour voisin une Spirée de Vanhoutte, comme chaque céanothe dans le jardin   :





























Et voici ce que nous trouvons sur certains catalogues de VPC  ....  Il est d' un très joli bleu, plus soutenu que certains céanothes mais même en lui pilant une brouettée d'ardoises au pied, vous ne le verrez jamais de ce bleu. En ce moment, c'est mon "coup de gueule" , comment voulez-vous faire des associations heureuses avec des photos trafiquées de cette façon  ??    Ils mériteraient d'être boycottés  !!





Devant, nous avons deux Abélias Kaleidoscope qui varient du vert au jaune, vaguement orangé mais ne prennent jamais les couleurs rouges annoncées. Ne vous fiez pas à mon jardin car aucun  arbuste changeant de couleur en cours d'année ne varie mais il en ira peut-être différemment chez vous  :




Entre les deux, sur l'avant nous avons le Rosier Criterion et sur l'arrière un Berbéris Rosy Glow. J'ai emprunté la photo du rosier car il n'a jamais fleuri, vous verrez facilement à qui, c'est écrit dessus   :







Puis nous retrouvons le Rosier Barbra Streisand, à côté de lui, le Rosier grimpant sur l'arche, Madame Alfred Carrière et la Clématite Harlow Carr   :








Nous retrouvons un Oranger du Mexique Sundance qui referme la parenthèse, comme je vous l'avais expliqué dans mon précédent billet. Un au début et un autre au bout du jardin, il n'y en aura pas d'autres, du moins de visibles de la maison. Sur le talus arrière, qui fait toute la longueur Ouest et que nous découvrirons une autre fois, vous en retrouverez encore deux en compagnie de l'Abélia E. Goucher.




Le Magnolia Stellata  est un des arbustes qui a le plus souffert du vent et de la sécheresse ces deux dernières années. Pour lui permettre de reprendre des forces et couper le méchant vent de Nord-Ouest, je me suis décidée à planter une petite haie de trois Elaeagnus Ebbingei, qui poussant très vite, commence dès cette année à le protéger. L'année dernière, pas de fleurs aussi je vous mets une photo datant de deux ans  ...




Sur un poteau, une Glycine tentait de grimper depuis deux ans sans y parvenir. De rage, cette année elle a déménagé pour rejoindre la cabane. Elle sera enfin bien abritée et plus heureuse, souhaitons-le puisque je voudrais la voir s'étendre tout le long du bandeau au dessus d'Eric Tabarly pour rejoindre le Jasmin d'hiver. On peut rêver  !! 
Son ancienne place est déjà occupée par un Chèvrefeuille tatarica Hack's Red, encore tout jeune. Voici à quoi il ressemblera s'il se décide à pousser   :




Et la haie d'Elaeagnus Ebbingei   :




Fleur très odorante en automne   :





Au-delà de la haie, sont plantés encore de nombreux arbustes mais le billet serait trop long aussi j'y reviendrai une autre fois. De plus, j'aurais besoin de vos idées pour aménager les quelques marches qui descendent vers le chemin de randonnée en contre-bas ainsi que le talus en pente et à l'ombre. Nous en reparlerons. Et par la même occasion, nous découvrirons aussi l'angle de la cabane, j'avais arrêté ce billet sans le dévoiler. Vous vous en souvenez  ??
Un grand angle, où sont plantées des plantes de terre de bruyère mais pas que  ......  lol





A bientôt

18 janvier 2012

Plantations du massif Est ...

Nous nous étions arrêtés au coin des lilas et restés sur le Prunus cerasifera Pissardii. Nous allons trouver en premier, un petit coin ensoleillé avec pivoines, rosier Jacques Cartier, clématite etoile de Malicorne, fritillaires Adiyaman et ruban de bergère, ensuite, nous retrouvons de l'ombre et des plantes de terre de bruyère en majorité.

Cet endroit est un des plus laids en ce moment aussi vais-je être obligée de vous ressortir quelques photos du printemps dernier, tout en souhaitant que celui-ci ne se fasse pas trop attendre car je n'en peux plus de ne pouvoir aller travailler au jardin. Je pense que le mot "travailler" n'est pas le bon pour des passionnés de jardinage, ce serait plutôt "s'éclater"  ...  lol

Voici malgré tout, une photo prise hier matin avec des températures nocturnes de -2°  ....  Qui a dit  : "c'est beau le sucre glace"  ??  Je lui réponds  :  "vivement le printemps"  !!






Aucune plantation à l'Est quand nous sommes arrivés ici, ce que vous voyez sur cette photo, ce sont les premiers arbustes mis en terre au printemps 2010   :




Sur ces photos, nous sommes en juin de l'année suivante, donc en 2011   :







Nous sommes ici sur le plan d'ensemble, en bas à l'Est   :




Voici le détail des plantations   :





1   -  Ruban de Bergère
2   -  Rosier Jacques Cartier
3   -  Clématite Etoile de Malicorne
4   -  Oranger Sundance
5   -  Pivoine Immaculée
6   -  Pivoine Sorbet
7   -  Pivoine Victoire de la Marne
8   -  Pyracantha orange
9   -  Rhododendron Linearifolium
10 -  Pieris Variegata
11 -  Magnolia Liliiflora Nigra
12 -  Fatsia Japonica
13 -  Azalée Gilbert Mullie
14 -  Prunus Pissardii
15 -  Camélia Black Lace
16 -  Nandina Fire Power
17 -  Kerria Japonica
18 -  Lierre panaché


Nous repartons du Prunus Pissardii, je ne vous en parlerai pas puisqu'il a déjà été décrit précédemment. Juste un mot pour vous dire qu'il y en a deux à cet endroit. De ce côté, le jardin est en bordure de la route principale et ces deux Prunus ont l'avantage de me cacher des (rares) passants, tout en ne donnant pas une impression de méli-mélo puisqu'ils sont identiques. Ils dominent une palissade d'une hauteur d'un mètre, elle-même perchée sur un muret de 0,80 cm. La rue étant en contre-bas du jardin, d'où les quelques marches dessinées sur le plan. 
En ce moment, ils sont complètement déplumés aussi  vais-je emprunter une photo qui les représentera au mieux quand ils auront des feuilles  :




Près du premier Prunus, pousse un pied de Ruban de Bergère (Phalaris hybride). Grande graminée d'un mètre de haut aux feuilles retombantes vertes rayées de blanc. A planter au soleil ou mi-ombre, elle affectionne les lieux humides mais attention, elle n'a aucune limite et galope à grande vitesse. Avertie de ses mauvais penchants, j'ai cerné ses racines avec des barrières anti-rhizomes, les mêmes que l'on installe pour des bambous traçants. Elle trouve malgré tout le moyen de déborder par dessus alors, je sévis à grands coups de bêche.




Vous pouvez la voir en compagnie du Rosier Jacques Cartier, un gros joufflu et bien que ce genre de rosier ne soit pas ma tasse de thé, il allait bien à cet endroit, apportant un petit côté ancien. Je ne choisis pas forcément en fonction de mes goûts mais en fonction de ce qui sera agréable à l'oeil et d'ailleurs, je ne le regrette pas.




Pour continuer dans le style vieillot, c'est le coin des pivoines. Il y en a trois, de coloris assortis, blanc, rose et rouge framboise.


Pivoine Victoire de la Marne et Sorbet  :




























Pivoine Immaculée   :






Sur la palissade court la Clématite Etoile de Malicorne. Elle se promène aussi parfois sur le rosier J. Cartier. Elle fleurit très longuement. J'ai constaté qu'elle ne restait que très peu de temps sans fleurs à la belle saison.





Un pyracantha orange est palissé, c'est le deuxième parmi trois, plantés comme je vous l'ai expliqué dans mon précédent billet pour apporter un feuillage persistant et des boules colorées en hiver. Le troisième se trouvant lui aussi contre la palissade mais de l'autre côté du garage, il est rouge. N'aimant pas l'effet pizza, ils sont éloignés afin de ne pas choquer par leurs coloris criards.




Le gros morceau de ce massif, est un Magnolia Liliiflora nigra. Pour l'instant, il est encore bien modeste mais je reconnais qu'il a fait de très grandes pousses tout d'un coup cet automne. Il avait tellement manqué d'eau  !!
Je n'ai que deux Magnolias dans mon jardin (Stellata et Liliiflora nigra), de taille moyenne adulte car dans la région, les autres variétés deviennent de véritable monstres et ne sont pas compatibles avec la surface de mon terrain. Le Stellata devient un petit arbre de trois mètres,  aux branches emmêlées, au bout d'une quinzaine d'année et le Liliiflora atteint la même hauteur avec une forme en coupe, s'étalant assez peu. 
Je leur réserve le même sort que pour les Prunus Amanogawa, jamais en isolé sur la pelouse mais à l'avant d'un massif afin de les mettre en valeur. Ils doivent se détacher des autres arbustes et éviter les grands arbres à proximité car ils n'aiment pas du tout ce genre de voisins. Ils ne se taillent pas sauf si vraiment vous souhaitez les contenir, dans ce cas, il faudra sévir en août.






Le Pieris variegata est planté à cet endroit pour apporter un rappel du coloris du Ruban de Bergère car nous arrivons près du 2ème Prunus. Sur  cette photo, il est encore jeune mais il a bien grandi durant l'année 2010. Quand, je dis bien grandi, il faut comprendre, grandi comme un Pieris, c'est à dire  ....  lentement, mais sûrement.




L'Aralia Sieboldii (Fatsia Japonica) présente de belles feuilles foncées vernissées lui donnant un aspect tropical mais il résiste assez bien aux températures  basses, personnellement je donnerais environ -12° et même s'il résiste à plus froid, il ne se développera pas dans de bonnes conditions donc, il est préférable de le garder dans votre maison. Il atteint 3x3 m et fleurit en septembre/octobre.




Nous abordons, un petit coin de terre de bruyère, pour faire la transition et tenir compagnie à l'Aralia, j'ai choisi un Rhododendron d'aspect étrange qui semble lui aussi venir de lointaines contrées.
Voici, le Rhododendron Linearifolium, feuillage fin allongé, fleurs rose intense en forme d'araignée d'ou son nom anglais de Spider Azalea, 080x080 cm  :




Il est planté depuis l'automne et n'a jamais fleuri, voici à quoi il ressemblera  :




De coloris plus doux, l'Azalée Gilbert Mullie dont je ne sais rien puisque je l'ai choisie en octobre dernier uniquement sur son étiquette. Elle correspondait à ce qu'il me fallait à cet endroit, je ne suis pas allé chercher plus loin ... lol   Les Azalées ont pratiquement toujours les mêmes besoins, terre de bruyère, coin abrité mais elles supportent assez bien le soleil si elles ont le pied au frais  :




Le Camélia Black Lace est un ravissant Camélia qui normalement donne des fleurs au point de recouvrir tout l'arbuste. Cette année, je suis juste contente de l'avoir sauvé de la sécheresse et me passerai de ses fleurs. Je sais qu'il n'en aura que très peu mais il reverdit et reprend un aspect normal   :





Le voici au début de sa floraison au printemps dernier en compagnie du Kerria (Corète du Japon)  :







Le Nandina Fire Power, est devenu plus gros que sur cette photo mais pas plus rouge pour autant. Il n'est pas le seul, tous les arbustes censés changer de couleurs en cours d'année, restent désespérément verts durant les quatre saisons, dans mon jardin  :




Vous le préférez glacé  ??




Troisième rappel de la couleur verte bordée de blanc avec ce lierre panaché qui retombe sur le muret du côté des marches d'accès à la maison  :




Il reste un Oranger Sundance solitaire, sans son sempiternel voisin l'Abélia E. Goucher, car à cet endroit, c'est l'entrée du jardin et nous le retrouverons encore une fois en solitaire à l'autre bout du jardin (près de l'arche), histoire de refermer la parenthèse  ....  Entre les deux, nous le retrouvons six fois avec son Abélia préféré  !!
Regardez la photo au début du billet, avec le givre, il y est en bonne place. On ne voit que lui  !!


Une dernière photo d'ensemble de ce massif prise au printemps 2011    :





Les taches de couleurs sans numéros sont à cet endroit, des Hostas, Heuchères, Fritillaires de Perse, Ophiopogons noirs, diverses petites graminées, narcisses, tulipes et j'en oublie certainement car presque tout a disparu durant l'hiver.


La prochaine fois, nous repartirons du côté Ouest où j'avais arrêté la visite, en direction de l'arche. Il y a du monde dans ce massif  ...