14 mai 2014

J'ai descendu dans mon jardin ....



pour y cueillir du romarin   !!


Vous connaissez tous la comptine mais dans mon jardin ce n'est pas le romarin qui m'a attirée surtout après trois semaines passées au fond de mon lit.
A vrai dire, je ne savais où regarder tant ce jardin me semblait inconnu et certainement, ne me reconnaissait-il pas non plus. J'avais l'air d'un véritable zombie, une sorte de morte-vivante revenant de nulle part, lâchée dans la verdure   !!

Un jardin quasi méconnaissable, dû en grande partie aux grosses pluies de ces derniers temps, qui lui ont changé l'allure à une vitesse phénoménale, ce qui me laisse sans voix. Surtout quand j'imagine le travail qui m'attend alors que je n'en suis qu'à mes premiers pas, comme un bambin hésitant à mettre un pied devant l'autre.

C'est la première fois que je vais demander de l'aide car je me rends compte qu'il me sera impossible de rattraper autant de travail avec une santé encore chancelante.
Heureusement, Attila s'est proposé spontanément de m'aider et pour une fois, j'ai accepté sans même penser aux conséquences ... qui pourtant pourraient atteindre les sommets de l'horreur.

En cette période, c'est la grande coupe quasi à zéro des Lauriers-Tins, Photinias, Prunus Myrobolan, Elaeagnus Ebbingei, Prunus Pissardii, Cyprès de Provence et suivront tous ceux qui sont encore en fleurs mais sur le déclin comme les Spirées, Céanothes, Genêts, Choisyas, Pittosporums, Viburnums, Ajonc et j'en oublie, c'est certain.
J'espère qu'Attila ne croisera pas trop de nids car il est beaucoup moins sensible que moi au charme des petits zoziaux.

Si la taille de la plupart de ces arbustes ne semble pas vous effrayer, sachez qu'ici, il faut sortir la grande échelle double pour tailler les lauriers-tins (par exemple) qui culminent à plus de cinq mètres de haut en ce moment, sur 2,50 de large et pas beaucoup moins pour les Photinias sans parler du Myrobolan qui doit culminer à sept mètres donc un travail qui n'a rien d'une partie de plaisir surtout quand on est maniaque comme je le suis.
Ici, c'est la taille réglementaire ... rien ne dépasse à droite, à gauche, en dessous et au dessus. Après on est autorisé à vivre sa vie durant deux ans pour les plus gros et un an pour les autres.
Je crois qu'il va falloir composer avec les événements et laisser toute forme d'amour-propre de côté. Ce sera taillé  "façon Attila"  mais je me dis que le plus gros sera fait et que la santé revenue, je pourrai toujours corriger les erreurs grossières (si si il y en aura).

Je vous ferai un avant/après de la taille des arbustes les plus spectaculaires, histoire de vous amuser un peu. Je ne sais pas pourquoi mais je subodore que nous allons en rire (même jaune pour ce qui me concerne).



En attendant, voici quelques photos du reste des anciennes floraisons mais aussi des nouveautés qui pointent le bout du nez. Aucun travail, c'est encore trop tôt et je n'en ai pas la force, ce sera une reprise toute en douceur.

Je vous avais dit dans mon précédent billet que j'espérais pouvoir aller moi-même prendre une photo de la belle Mme Alfred Carrière. C'est fait et vous constaterez qu'elle a eu de nombreux petits entre-temps et qu'il en reste des dizaines à venir. 
Curieusement, après sa taille de septembre, elle a refait un beau feuillage qui a passé tout l'hiver perché sur le haut de l'arche sans broncher. J'étais un peu perplexe devant le tableau en février en me demandant si je coupais ou non  ....
J'ai tout laissé et j'ai certainement bien fait vu le spectacle actuel. C'est une belle rose, toute en nuance sentant merveilleusement bon mais je la trouve très fade quand elle n'est pas accompagnée. Heureusement la Clématite Harlow Carr se prépare à fleurir et je dois dire que cette année, elle s'est surpassée. J'ai hâte de voir ça  !!
J'ai oublié de vous dire que ce rosier n'est planté que depuis trois ans et que pour ne pas le réussir, il faudrait être plus nulle que moi et ça, ce n'est pas possible  ...  mdr








Puisque j'ai débuté par un rosier, continuons avec son plus proche voisin, le Rosier Barbra Streisand, d'un ton plus clair que la clématite qui va arriver (vous avez-vu la bébête ?? )    :








Nous repartons à l'Est voir ce que disent les Lilas. Ils ont bien vécu durant mon absence et sont plutôt en fin de floraison mais ce sera un prétexte pour vous montrer le Magnolia Liliiflora Nigra, toujours en beauté et sans faiblir depuis la mi-mars. Vous comprenez pourquoi, je n'en change pas de jardin en jardin car un courageux comme celui-ci, il n'y en a pas d'autres et en plus, sa forme en grosse coupe, prend peu de place dans un petit jardin.
Je sais, je vous l'ai dit au moins cent fois mais je ne suis pas encore certaine de vous avoir incité à en planter un chez vous  ... lol







Voici les lilas de plus près, Belle de Moscou et Charles Joly dont le Kolkwitzia planté à son pied, poursuit sa floraison    :












De ce même côté du jardin, gambade sur la barrière, en s'accrochant au passage à un des Pyracanthas en fleur, ma belle Clématite Etoile de Malicorne. Un spectacle ravissant avec des plantes pourtant assez banales en soi, comme quoi parfois inutile de rechercher les complications.







En poursuivant un peu plus loin, voici l'Azalée Beethoven, une tardive pas pressée de s'ouvrir mais elle est très florifère donc j'en profiterai encore un bon moment, suivie de Rosa King qui débute également sa floraison.









Puisque je vous parle des Azalées, voici Silver Queen mais pas du tout planté à l'Est. Un petit effort de mémoire, elle s'épanouit au pied du saule crevette à l'Ouest, la seule variété au feuillage panaché.






D'un saut, nous nous retrouvons près de la cabane, un endroit qui m'attriste cette année car j'ai quasiment raté la floraison pourtant toujours somptueuse du Rhododendron Horizon Monarch.
Voici ce qu'il en reste   :








Le plus amusant se trouve à son pied    ...
Plusieurs des rhizomes offerts par Attila fleurissent. Sans doute un peu en retard, le Premier Mai est passé depuis un moment mais j'en suis ravie quand même.








Et puis, j'ai trouvé une plante encore plus improbable puisque arrivée je ne sais comment à cet endroit. Qu'en dites-vous, jolie cette digitale et en pleine forme si j'en juge par sa taille ...  plus grande que moi (1,68 je le rappelle).






























Dans ce même coin près de la cabane, fleurit l'Aubépine Paul's Scarlet. Ce petit arbre est un enchantement surtout ne vous en privez-pas comme je vous l'ai déjà dit, son feuillage est aussi joli que sa floraison.








Et le détail des minis-roses ... adorables non  ??









J'avais dit, pas trop de bleu cette année, cela tombe bien car plusieurs Céanothes terminent leur floraison. Mais hélas, les Genêts Burkwoodii aussi et j'ai à peine eu le temps de les apercevoir.











Comme chez vous, de nombreux rosiers arrivent mais j'aurai bien assez de temps pour vous en reparler puisque les travaux opérés dans le jardin l'automne dernier, les ont fait pratiquement tous changer de place. Vous pensez qu'ils en ont pâti  ...  mais non, aucun souci   !!

Voyez vous même, voici Sahara   ....   








Je termine ce billet avec un pied de Delphinium devant la cabane. Juste pour vous allécher car c'est tout ce que vous verrez cette fois.









Merci mille fois pour vos gentils mots durant mon absence. Cela apporte une grande aide quand on est au trente sixième dessous comme je l'ai été. 
C'est curieux en ce qui me concerne car je n'ai jamais été malade autrement qu'avec ces bronchites qui prennent de vilaines proportions et dont je me passerais bien mais il y a tellement pire que je ne veux pas faire non plus la pleurnicharde.
Bisous à tous et à bientôt





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